Dans une récente publication sur les réseaux sociaux, Bénédicte Janine Kacou Diagou a partagé des réflexions puissantes sur ce qu’elle appelle le “syndrome du rétroviseur”, un phénomène qui entrave notre capacité à évoluer et à réaliser notre plein potentiel.

Selon elle, ce syndrome est l’une des causes majeures de la médiocrité. Notre subconscient agit comme un rétroviseur, nous poussant à revivre continuellement notre passé. Cette habitude nous amène à croire à tort que nous sommes toujours la même personne que nous étions. En nous référant constamment aux limites que nos expériences passées nous imposent, nous étouffons notre potentiel actuel.

Les implications de cette réflexion sont profondes. Bénédicte souligne que chaque choix que nous faisons, qu’il s’agisse de l’heure à laquelle nous nous levons ou des objectifs que nous nous fixons, est souvent filtré par le prisme de notre passé. Alors que nous aspirons à une vie meilleure, il peut être difficile de la percevoir autrement qu’à travers ce que nos expériences antérieures nous ont appris.

Des études révèlent qu’un individu moyen a entre cinquante et soixante mille pensées par jour, dont 95 % proviennent des jours précédents. Cela explique pourquoi tant de personnes traversent leur existence sans jamais modifier leur qualité de vie. Tout comme un bagage usé que l’on traîne, nous reportons sur notre quotidien le stress et l’inquiétude accumulés des jours précédents.

Face à de nouvelles opportunités, nous avons tendance à jeter un coup d’œil à notre rétroviseur afin d’évaluer nos capacités passées. Cette introspection peut souvent conduire à des pensées négatives : « Je n’ai jamais rien accompli de grand » ou « J’ai échoué maintes fois ». Bénédicte nous invite à comprendre que pour dépasser nos limites et avancer, il est crucial de stopper cette scrutation du rétroviseur et de commencer à imaginer une vie sans frontières.

Elle encourage chacun à accepter le paradigme selon lequel le passé ne définit pas l’avenir. Parler positivement de soi-même et se conditionner à croire en ses capacités sont des étapes essentielles pour évoluer. Au début, il se peut que ces affirmations semblent étrangères, mais la répétition peut changer notre perception.

Bénédicte nous rappelle de ne pas nous imposer des limites inutiles à nos aspirations. Oser viser plus grand que ce que nous avons déjà accompli est un acte de foi en notre potentiel. Identifier clairement nos désirs, conditionner notre esprit à croire en leur possibilité, et avancer avec détermination sont des clés pour transformer nos rêves en réalité.

Nous devons garder à l’esprit que notre situation actuelle est le reflet de notre passé, mais que l’orientation que nous prenons désormais dépend entièrement de la personne que nous choisissons de devenir. En cette période de l’année, il est essentiel de se rappeler que 2024 n’est pas encore terminée, et que chaque jour est une nouvelle occasion de réinventer notre avenir.

Abidjan Magazine invite tous ses lecteurs à réfléchir à ces enseignements de Bénédicte Janine Kacou Diagou et à se libérer des entraves du passé pour embrasser pleinement leur potentiel.