
Le 14 novembre 2024, une réunion s’est tenue à Abidjan entre les autorités ivoiriennes et les partenaires techniques du projet du futur métro de la capitale économique. Ce rassemblement avait pour objectif de valider les choix esthétiques du métro, en particulier les couleurs et motifs qui détermineront son identité visuelle. Parmi les acteurs présents, Alstom, l’un des principaux partenaires du projet, a présenté les propositions.
Le design extérieur des rames a été choisi pour refléter l’engagement écologique de la Côte d’Ivoire, avec une teinte verte dominante, symbolisant la préoccupation environnementale du pays. À cela s’ajoutent des motifs inspirés du pagne baoulé, un hommage aux traditions culturelles locales tout en intégrant une dimension moderne. À l’intérieur, une palette de couleurs composée de blanc, gris et orange a été retenue pour créer une ambiance lumineuse et agréable pour les passagers.
Le ministre des Transports, Amadou Koné, a apposé sa signature sur ces échantillons validés, marquant ainsi une étape clé du projet. Ce geste marque le lancement officiel de la fabrication des équipements du métro, avec des modèles qui serviront de référence pour l’ensemble des fournisseurs et sites de production impliqués, garantissant une cohérence esthétique tout au long du processus.
Avec cette étape franchie, Alstom et ses partenaires vont pouvoir entamer la production des premières unités. Une maquette du métro sera présentée au public en mai 2025, permettant aux Abidjanais de découvrir en avant-première l’apparence de leur futur mode de transport. Le ministre Koné a rappelé que la livraison de la ligne 1 du métro est toujours prévue pour la fin de l’année 2027, soulignant que chaque étape du projet, y compris cette validation graphique, témoigne de l’engagement des autorités à respecter les délais.
La ligne 1 du métro d’Abidjan, qui s’étendra sur 37,4 km et comptera 18 stations, représente une réponse aux défis de mobilité rencontrés par les habitants du district d’Abidjan. Elle reliera le nord au sud de la ville, de la commune d’Anyama à l’aéroport international Félix Houphouët-Boigny. Le projet vise à offrir une solution de transport rapide et fiable, capable de transporter jusqu’à 540 000 passagers par jour, contribuant ainsi à désengorger les routes et à réduire la pollution.