La Côte d’Ivoire inaugure un complexe industriel majeur pour le cacao

La Côte d’Ivoire inaugure un complexe industriel majeur pour le cacao

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Le jeudi 26 juin 2025, la Côte d’Ivoire a franchi une étape décisive dans la transformation locale du cacao avec l’inauguration du complexe industriel Transcao PK24 à Akoupé Zeudji (Anyama). Présidée par le Vice-Président de la République, Tiemoko Meyliet Koné, cette cérémonie témoigne de la volonté du gouvernement ivoirien de faire de la transformation un pilier de croissance.


Porté par le Conseil du Café-Cacao et soutenu par l’expertise chinoise de CNDC, Transcao PK24 représente un investissement de 130 milliards de francs CFA. L’usine, construite sur 21 hectares, dispose d’une capacité de broyage initiale de 50 000 tonnes de fèves par an, avec une extension prévue à 210 000 tonnes d’ici deux ans. Le complexe comprend également un entrepôt, un centre de formation aux métiers du cacao et du chocolat, et un bâtiment administratif.


Le Directeur Général du Conseil du Café-Cacao, M. Koné Brahima Yves, a exprimé sa fierté devant cette réalisation, qui s’inscrit dans une stratégie de construction et de cession progressive des unités industrielles publiques à des partenaires privés. L’entrée au capital de TRANSCAO CI du géant malaisien GCB Cocoa (25%) en est un exemple concret.


Avec environ 750 000 tonnes de fèves transformées annuellement, soit 42% de sa production nationale, la Côte d’Ivoire est désormais le premier broyeur mondial de cacao. Le ministre Adjoumani a souligné l’importance sociale de cette transformation, génératrice de richesses et de plus de 10 000 emplois directs dans la filière.
Au-delà du simple broyage, le pays ambitionne de développer la fabrication de produits finis (chocolat, boissons, cosmétiques). Le centre de formation de Transcao PK24 est un atout majeur pour atteindre cet objectif et promouvoir la consommation locale. L’inauguration de Transcao PK24 symbolise la détermination de la Côte d’Ivoire à s’affranchir du modèle d’exportation de matière première brute pour bâtir une économie plus résiliente et créatrice de valeur, visant désormais à maîtriser la production de produits finis.

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