Le Conseil national de sécurité a décidé ce lundi 13 juillet du maintien de la fermeture des boîtes de nuit en raison des cas toujours importants de la COVID-19.
Pour les professionnels du secteur comme Alexandre Branger (propriétaire du Code Barre ) qui espéraient un assouplissement des mesures qui leur imposent toute cessation d’activité, cette decision est difficile a digerer.
Financièrement, la situation devient extrêmement compliquée pour ces entreprises
« C’est pénible, L’argent sort mais ne rentre pas. Nous sommes déçus !
Notre situation actuelle est très pénible. Quatre (4) á Cinq ( 5 ) mois d’arrêt de travail. Aucune ressource financière ne rentre dans nos poches. Nos employés sont tous au chomage donc sans salaire. Malgré que nous ne travaillons pas nous devons faire face á nos charges, logement , local et tout ce qui va avec.
Nous sommes obligés d’utiliser nos économies pour faire face á ces charges. L’argent sort mais ne rentre pas. Nous ne faisons que espérer à la réouverture de nos espaces. Optimistes nous entamons chaque fois des travaux ( il nous fait visiter son espace en plein travaux ) . Mais nous sommes toujours déçus par la décision des autorités.» a déploré Alexandre Branger
« Nombreux sont ceux qui auront des difficultés à rouvrir »
Avec “0 franc” généré et plusieurs factures qui s’entassent depuis leur fermeture à cause de la crise sanitaire, on peut dire que la plupart des boîtes de nuit sont aujourd’hui au bord du gouffre
« A cette allure certains tenanciers d’espaces de nuit auront des difficultés à ré-ouvrir faute de moyens financiers ; car plus cette situation dure les choses se compliquent.
Nous sommes des hommes d’affaires , des opérateurs économiques alors l’Etat doit se pencher sur notre situation.» lâche avec beaucoup d’amertume Alexandre Branger
« Nous sommes prêts á consentir des sacrifices…»
Selon Monsieur Branger, les établissements sont prêts à rouvrir en respectant un « protocole sanitaire strict » comprenant notamment l’usage obligatoire du masque et le respect de la distanciation.
« Les promoteurs de boîtes de nuit selon Alexandre Branger sont prêts á consentir des sacrifices et a veiller au respect scrupuleux des mesures barrières instaurées par le gouvernement
On peut ouvrir nos espaces et veiller au respect strict des mesures idoines pour la lutte contre le coronavirus . Exiger le port de cache- nez á nos clients , le lavage des mains á l’entrée de nos espaces , la prise des temperatures. Nous pouvons même réduire le nombre de personnes par salon avec le respect strict des mesures barrières . Il n’y aura pas de pistes de danses . Les clients danserons dans leurs respectifs. »
« L’Etat doit nous aider …»
« Nous allons même Instaurer même une police spéciale pour le respect de ces mesures dans nos espaces.
Il n’y a pas que les bars les activités culturels ( concerts ; cinêma ) tout est aux arrêts. Étant également producteur d’artistes toutes activités sont du coup en stand-bye. Vivement que l’Etat pensent á nous , à nos familles . Nous sommes des pères de famille. Oui C’est très difficile! » a t-il ajouté